En France, nous avons coutume de dire que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt….Nos voisins anglais utilisent l’image du petit oiseau matinal qui attrape le ver (the early bird catches the worm). Aujourd’hui, il semblerait qu’il appartienne surtout à ceux qui détiennent la bonne information, au bon moment, au bon endroit, rapidement et avant tout le monde…
Capitalisation et mise à disposition de l’information: le grand défi des entreprises du 21ème siècle ?
Ainsi, la valorisation de l’information – ou de la connaissance – , même si elle a toujours existé, est-elle l’un des grands enjeux du moment dans un monde de plus en plus globalisé et concurrentiel.
Dans le contexte de l’entreprise, nous pouvons parler de transformation du savoir-faire, des retours d’expériences, des compétences, etc…en meilleure performance financière, en projets mieux réussis ou encore en accroissement des compétences, etc…
Dès lors, il convient de capitaliser tout ce qui se rapporte au savoir : le savoir lui-même (les connaissances & aptitudes), le savoir-faire qui permet de réaliser efficacement une action, le savoir être (respect, écoute, politesse…), le savoir devenir (adaptation aux évolutions des entreprises) et enfin, le savoir partager, échanger.
Ainsi, au fur-et à-mesure que nous capitalisons, nous devenons plus polyvalents, plus réactifs, plus performants. Nous apprenons des expériences et nous progressons, nous grandissons et l’entreprise avec nous.
Nous devons apprendre des autres et apprendre aux autres, et c’est bien ce que nous faisons tout au long de notre vie. On parle alors de transfert de connaissance et cette notion prend tout son sens à partir du moment où l’on comprend qu’il faut savoir donner aux autres, peut-être perdre un peu de son pouvoir mais pour accroître sa crédibilité et gagner en reconnaissance en échange. Il faut être capable d’accepter de perdre aujourd’hui (du temps, des moyens..) pour gagner demain (de la valeur ajoutée, de la performance..)
Mais il ne suffit pas d’empiler des lignes de connaissances les unes après les autres, il faut aussi les entretenir et les consolider, il faut connecter les contributeurs les uns aux autres afin qu’ils utilisent la connaissance mise à jour pour progresser et collaborer entre eux.
Et cette notion de collaboration est essentielle : sans elle, peu de partage, peu de transfert de connaissance, et par là-même peu d’intérêt à capitaliser cette dernière dans l’entreprise. L’entreprise qui l’oublierait pourrait bien l’apprendre à ses dépens…